Supervision de superviseur

Supervision de superviseurs
Être superviseur, c’est tenir une place délicate avec une grande responsabilité éthique.
Le superviseur accompagne certes les professionnels dans leurs difficultés, mais aussi rappelle la Loi : il représente une autorité éthique.
Dans la plupart des cas, il anticipe, prévient, déjoue les pièges et dérives de pratique mais parfois, il intervient alors que la faute, le "passage à l’acte" a été posé.
C’est une lourde responsabilité.
Les difficultés du superviseur ne sont pas les mêmes selon
- le profil du supervisé : psy débutant ou expérimenté
la formation : psychologue ou psychanalyste / psycho-praticien
la forme : supervision individuelle ou de la supervision de groupe ou encore, en institution.
Par exemple, les superviseurs qui font de l’analyse de pratiques dans le social ou la santé, ont souvent des motifs de supervision liés à leurs relations avec le commanditaire (Direction/ RH) ou la hiérarchie.
En effet, en tant que superviseur auprès des équipes, ils sont plutôt investis en tant que "bon objet" et ce n’est pas à cet endroit qu’ils ont des douleurs.
Le superviseur qui travaille en supervision de groupe a une place très exigeante. Cela suppose un tact particulier pour par exemple, feed backer le supervisé devant ses pairs ou gérer les transferts croisés dans le groupe.
La supervision de groupe est puissante mais elle est explosive si le groupe n’est pas en sécurité, s’il est hétérogène en termes de profil, d’expérience, de niveau de travail personnel...
Du coup, qui soutient le superviseur ?
👉 C’est précisément le rôle de la supervision de superviseur : offrir un espace sécurisé et sur-mesure où le superviseur peut lui-même être accompagné, questionné et soutenu dans sa pratique de supervision.